Au secours, j’ai des examens de passage !

Psy.be | 17.06.2013

Comment s’en sortir avec ses examens de passage ? Tout étudiant ayant un ou plusieurs examens de passage s’est sans doute posé cette question. Et pour cause, en plus de devoir revivre cette période d’évaluation intense, il s’agit d’une dernière chance. La dernière occasion de montrer ses connaissances et prouver ce dont on est capable.

Les résultats qui s’ensuivent sont catégoriques : c’est blanc ou c’est noir, on passe ou on double. L’enjeu est donc de taille, et peut ainsi engendrer de la tension, de la pression, du stress, et donc ajouter une difficulté supplémentaire à ces futures épreuves.

La question légitime que l’on peut se poser est la suivante : comment bien aborder mes examens de passage ? À quoi dois-je faire attention ?

Plusieurs éléments entrent en compte dans une réussite scolaire, que l’on soit en secondaire, à l’université, en haute école ou autre. Une bonne méthodologie et organisation sont les prérequis obligatoires pour avoir une approche structurée de ses cours. Cela permet d’avoir un fil conducteur et de ne pas s’y perdre. Connaitre ensuite sa façon de travailler et les méthodes d’études qui nous correspondent le mieux. C’est-à-dire qu’au mieux l’étudiant aura cerné son mécanisme et sa façon de fonctionner, au mieux il pourra mettre en place les stratégies d’étude qui lui conviennent. Voici donc les aspects techniques qui favorisent une bonne approche des examens.

Cependant, ils ne sont pas les seuls. D’autres éléments sont indispensables pour mener à bien cette période ô combien difficile physiquement et mentalement ! De fait, lorsque le stress ou des émotions trop fortes s’emparent de l’étudiant, on peut parler de parasites dans l’étude. Alors qu’il faudrait pouvoir utiliser toute sa tête et sa concentration pour ses cours et l’étude, le stress arrive souvent à accaparer une bonne partie de l’attention. Et outre l’attention, avec le stress négatif disparaissent aussi le bien-être et la sérénité. Que faire donc de cette pression qui monte, d’une anxiété et d’un stress qui paralysent au lieu de booster ?

Une autre facette à prendre en compte est la confiance en soi. Comment réussir si on n’y croit pas soi-même ? Si on est persuadé qu’on ne peut y arriver ou qu’on va de toute façon rater, peu importe le travail engagé ? La confiance que l’on porte en soi, et la croyance que l’on a de pouvoir y arriver, de pouvoir réussir ses examens, a un impact énorme sur la réussite de ces examens !

Enfin, la motivation est un des éléments les plus importants pour réussir. Pourquoi travailler et mettre son énergie dans un projet si on n’en a pas l’envie ? Et comment stimuler cette motivation ?

Toutes ces questions sont à considérer pour mener à bien ses examens. Elles impliquent les étapes nécessaires pour atteindre la réussite, la sérénité et la confiance en soi.

L’accompagnement par un professionnel est une réponse possible et efficace à ces questions. Toutefois, avancer seul est possible mais peut prendre plus de temps.

L’approche par le coaching scolaire est pertinente, notamment pour le temps gagné et son aspect concret. En effet, le coaching est utilisé pour rebooster l’étudiant, redonner des bases, fixer des objectifs à court et/ou plus long terme, et surtout pour arriver à s’y tenir. Néanmoins, il est nécessaire de combiner le coaching avec une approche plus « psychologique » ; car l’étudiant doit être pris en compte dans sa globalité et sa réalité. Ainsi, des éléments comme la confiance en soi, l’estime de soi, la gestion du stress et la motivation pourront être travaillés en profondeur.

Pour résumer, le coaching et l’approche par la psychologie peuvent répondre ensemble à de multiples besoins : fournir de nouvelles méthodes de travail et d’organisation, travailler la gestion du stress et de ses émotions, améliorer la confiance en soi et/ou augmenter la motivation au travail… pour la vie.